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Une méconnue en équitation western : la sangle
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Il y a quelque temps j'ai demandé à mon ami Patrice Larivée de m'écrire un article sur son métier d'artisan. Nous nous connaissons depuis notre adolescence. Nous participions sur le même circuit de compétition Quarter Horse, il y a de ça quelques années :-) Patrice fabrique des sangles depuis plusieurs années et en a fait son métier à temps plein. Vous découvrirez un vrai passionné de son travail. Je suis personnellement une grande fan des sangles en laine d'Alpaga, vous découvrirez pourquoi je la préfère à plusieurs autres types de sangles. Patrice vit maintenant entre le Canada et les États-Unis. Il est possible de voir son travail sur sa page Facebook PL Custom Cinches. Vous y trouverez aussi les informations pour le rejoindre si vous êtes intéressé par ses sangles qui
sont de petites oeuvres d'art.
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Encore méconnue, un peu oubliée, souvent sous-estimée la sangle a évolué
au gré du temps et de la commercialisation. La sangle est utilisée depuis de nombreux siècles, elle est essentielle à l’utilisation de la selle mais c’est peut-être l’élément de la pratique de l’équitation qui est le moins documenté à ce jour.
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L’intérêt renouvelé pour les fibres naturelles et la prise de conscience envers tout ce qui nous entoure ont sans doute activé notre questionnement sur la fonctionnalité de la sangle et
notre contribution à fournir plus de confort et une meilleure protection aux chevaux dans la pratique de l’équitation.
Les américains l’appelle « cinch » de l’origine espagnole « cincha ». En Europe c’est une « girth » qui aide à retenir la selle sur le cheval. Mais peu importe le type de selle utilisé cette lanière a toujours la même fonction et certaines considérations doivent être prises en compte pour le confort et le bien-être du cheval.
La qualité de la sangle est primordiale
Utiliser une sangle de piètre qualité ou ajustée de façon non adéquate peut amener un cheval à se rebiffer, voir devenir agressif à la monte. Aussi, peu importe la qualité et la rectitude de l’ajustement, le manque d’entretien est très souvent la principale raison des irritations au passage de sangle voir d’infections fongique, de gale ou de dermatose.
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Une sangle, ce n’est pas une ceinture de pantalon !
Serrée, souvent très serrée pour retenir la selle bien centrée sur le dos du cheval, la sangle applique ainsi une forte pression sur le ventre du cheval, au passage de sangle, là où l’épiderme est très mince et sensible. De plus, elle remonte juste derrière les coudes du cheval ce qui peut occasionner un inconfort lors de certains mouvements, voir blesser le cheval. La sangle doit donc posséder plusieurs qualités et spécificités. Son choix doit être effectué en fonction de la morphologie du cheval et de la configuration de la selle afin de se faire oublier le plus possible par le cheval.
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La sangle : attachée à la tradition
La sangle a fait son apparition dès que l’homme a commencé à placer quelque chose entre son bassin et le dos du cheval pour obtenir un peu plus de confort et de stabilité.
Une lanière de tissu est à l’origine de la sangle. Cela permettait ainsi de garder en place une peau animale qui faisait office de siège pour le cavalier.
Pour une longue période de temps cette attache était en fait un surcingle
(sous-ventrière) faisant ainsi le tour complet du corps du cheval.
La naissance de la selle a ainsi amené l’homme à utiliser le tissu, le lin, le cuir et le crin pour fabriquer cette lanière de soutien. Au fil de l’évolution la selle a évolué dans le contexte du travail et le système d’attache a été développé en 3 pièces, soit 2 courroies et une sangle.
En Amérique le « latigo » aurait été utilisé à compter de 1873. D’origine espagnole, les latigos, anglicisme américain, ou en français sanglon et contre-sanglon sont les courroies d’attache faites de lanières en cuir de plus ou moins 3,81cm par 1,52 à 1,83 mètres de longueur qui s’attachent aux anneaux de la selle et relient les anneaux de la sangle afin de retenir adéquatement la selle sur le dos du cheval.
C’est à ce moment que la simple bande de tissu a fait place à la sangle à anneaux, on utilisait alors le lin, le cuir et d’autres fibres naturelles comme le crin et le coton. Il y a peu de documentation disponible outre les catalogues de fabricants de selles tels ceux de Visalia Stock Saddles Co. dans lesquels il est annoncé les diverses options offertes pour les sangles.
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De la fabrication artisanale à l’ère moderne
En Amérique, la conquête de l’Ouest et le travail de cowboy a propulsé la fabrication et l’utilisation de la sangle.
Puisque la saison limitait ses activités, c’est en hiver que le cowboy fabriquait et réparait ses pièces d’harnachement.
Une avenue très économique était d’utiliser le crin de cheval des chevaux qui se trouvaient sur le ranch.
Ces sangles faites de crin de cheval ne coûtaient ainsi pratiquement rien et offraient une assez bonne durabilité.
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Aux États-Unis, l’élevage de la chèvre d’angora étant de plus en plus répandu, la corde de Mohair est devenue de plus en plus populaire à partir du début du XXe siècle. Beaucoup plus souple que le crin le Mohair avait aussi la propriété de mieux respirer.
Et puis la commercialisation à grande échelle et la production à la chaîne a totalement métamorphosé l’offre. Les entreprises ayant comme première préoccupation le profit, c’est ainsi que des sangles de cordes ont été produites avec des fibres mélangées. Les manufacturiers se sont ensuite tournés vers les matières synthétiques qui leur permettaient de produire plus en moins de temps et à moindre coût.
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Les artisans ont survécu et aujourd’hui ils sont témoins de l’effervescence entourant tout ce qui provient de la nature. Ils profitent donc d’un public qui désire être informé, qui recherche de plus en plus des produits qui sont naturels et qui ont peu d’impact négatif sur l’environnement.
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Aujourd’hui plus que jamais, les artisans préfèrent utiliser les fibres naturelles dans leurs réalisations.
Alors que les matériaux et fibres synthétiques ne respirent pas, les fibres naturelles respirent et rejettent donc plus efficacement la transpiration tout en procurant plus de confort.
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Comment savoir ce qui convient
En boutique l’offre n’a jamais été aussi grande. Pas facile de reconnaître les sangles de qualité. D’abord à cause de la publicité qui s’applique beaucoup plus à vendre qu’à informer. C’est que l’étiquetage, très souvent, ne dit rien au sujet de la composition des matières utilisées. Tests à l’appui, un très grand nombre de manufacturiers incorporent la fibre de mouton, le nylon, la rayonne ou le coton pour fabriquer leurs sangles qu’ils publicisent 100% Mohair ou 100% Alpaga.
Il en va de même pour les alliages utilisés pour les boucles, bien difficile de percevoir les différences de qualité. La plupart du temps, les conseillers en boutique n’ont pas la connaissance pour vous éclairer. Bref le choix devient difficile à faire.
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La meilleure alternative est de demander conseil à un artisan-fabricant. Celui-ci a habituellement de l’expérience. Il comprend la bio-mécanique, il sait concevoir une sangle en fonction de votre selle et peut même maximiser l’efficacité de celle-ci en considérant la construction de votre selle, la morphologie de votre cheval et le travail que vous demandez à votre cheval.
Et non, il ne vous fera pas dépenser une fortune!
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Matériaux utilisés Une sangle est composée d’une partie centrale qui se termine à chaque extrémité avec des boucles métalliques. Les boucles et les anneaux sont généralement fabriqués avec divers alliages tels que - l’acier plaqué nickel,
- l’acier inoxydable,
- le laiton plaqué ou solide,
- le bronze de silicium,
- le bronze de manganèse
- et enfin le maillechort.
Le corps de la sangle peut être fabriqué avec de nombreux matériaux tels que - le cuir,
- le néoprène,
- le nylon,
- le coton,
- la laine de mouton,
- le mohair,
- l’alpaga,
- le yak,
- le crin
- ou des mélanges de fibres variées.
Comme dans plusieurs sphères d’activité, les matières utilisées dans la fabrication des sangles peuvent être produites en industrie ou de façon artisanale. Il en va ainsi pour la ferronnerie
qui peut être moulée pour être fabriquée en entreprise en grande quantité ou coulée en moules de sable de quatre exemplaires par exemple et finie à la main par les fondeurs. Il en va de même avec les matériaux; ceux de synthèse étant obligatoirement manufacturés alors que les matériaux naturels peuvent être utilisés en manufacture ou de façon artisanale.
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Aujourd’hui la sangle a toujours la même fonction, celle de bien tenir la selle sur le dos du cheval et cela avec le plus de confort possible pour le
cheval.
Aujourd’hui les sangles et différentes pièces d’harnachement peuvent être fabriquées pour coordonner les tapis de selle ou l’habillement du cavalier.
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Je vous rappelle que le nylon, la rayonne, et le néoprène sont des matières qui ne respirent pas, absolument pas. Les matériaux synthétiques sont solides
mais ils n’absorbent pas l’humidité et causent beaucoup de sudation.
Le feutre et le coton emmagasinent les bactéries ainsi que l’humidité ce qui en fait des matériaux difficiles à nettoyer, de courte durée de vie et selon l’entretien, irritants pour les chevaux.
La laine de mouton absorbe aussi l’humidité, jusqu’à 30% de son propre poids! Cette humidité dans la laine a une odeur bien spécifique. De plus, la laine contient de la lanoline, un allergène assez populaire.
Les cordes faites avec des fibres mélangées contenant du mouton perdent de leur souplesse assez rapidement, sont difficiles à entretenir et irritent la peau du cheval.
Vous avez probablement déjà vu les sangles
recouvertes de peluche synthétique ou d’une peau de mouton. Ce sont les plus difficiles à entretenir puisque tout s’y agrippe et que les bactéries adorent s’y installer.
Si jamais vous utilisez une sangle partiellement ou entièrement synthétique vous devez
utiliser des latigos en cuir et non des latigos en nylon. Le cuir assurera une certaine élasticité à votre ensemble selle et sangle. Vous pouvez utiliser autant les latigos en cuir ou en nylon avec une sangle en fibre naturelle puisque la sangle elle-même offre l’élasticité recherchée.
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Mohair
Le mohair provient principalement de la race de chèvre Angora, un ruminant robuste et facile à élever.
Elle se distingue des chèvres laitières par sa longue et précieuse toison.
Deux fois par année, la chèvre Angora est tondue pour son mohair, au printemps et à l'automne.
Le mohair
est la fibre naturelle produite par la chèvre Angora. C'est une fibre de haute qualité : longue et bouclée, fine et douce, légère et souple, chaude et lustrée, durable et facile d'entretien. Sa qualité la plus recherchée est la finesse.
Elle renferme toutefois une certaine quantité de lanoline.
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Ailleurs dans le monde La chèvre Angora existe dans plusieurs régions du monde. On observe toutefois deux gros bassins de production : le Texas et l'Afrique du Sud, ainsi qu'un troisième en émergence en France.
Texas La chèvre Angora est arrivée au Texas à la suite d'importations de reproducteurs de la Turquie durant les
années 1849 à 1876 et d'Afrique du Sud en 1925-26.
Afrique du Sud Grâce à une sélection génétique rigoureuse, l'Afrique du Sud est devenue le pays jouissant de la plus grosse production mondiale (environ 60 %) avec une excellente qualité.
France En France
les premières chèvres Angora sont arrivées en 1750, mais au fil du temps la race s'est éteinte. Le troupeau actuel (environ 4 500 têtes) a été constitué grâce à des importations, notamment en provenance du Québec, effectuées dans les années '80 par une poignée d'éleveurs du Sud-Ouest.
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Couleurs
Le blanc et le
blanc-crème. Il y a un début d’élevage de chèvres de couleur.
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Ses attributs
Plusieurs éleveurs transforment la fibre mohair de leurs chèvres en vêtements de grande qualité.
La fibre mohair se définit par sa grande finesse. Elle se distingue avantageusement de la laine de mouton par l'absence de jarre, ces poils indésirables et cassants, qui ne prennent pas la teinture et qui piquent au contact de la peau.
De plus, le mohair a la capacité de reprendre sa forme originale après avoir été froissé à cause de son degré d’élasticité.
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L’Alpaga
La laine d'alpaga est une fibre très haut de gamme, plus douce, plus chaude, plus résistante et plus légère que la laine de mouton.
On peut le tondre tous les ans, mais sa toison peut être gardée deux voire trois ans.
Elle est ainsi
reconnue mondialement comme étant une des fibres les plus fines et luxueuses au monde.
Couleurs officiellement 22 couleurs naturelles
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Ses attributs La fibre d’alpaga, autrefois réservée aux rois Incas, est souvent appelée ¨Or des Andes¨. Elle est reconnue mondialement comme étant une des fibres les plus fines et luxueuses au monde.
Elle est non seulement résistante, mais également extrêmement douce, chaude et légère. " Les vêtements en alpaga peuvent se porter directement sur la peau ".
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Une
fibre naturelle, résistante, écologique, légère et douce.
Elle conserve la chaleur de façon inégalée tout en respirant.
Elle ne se froisse pas et est disponible en vingt-deux couleurs naturelles.
La teinture n’affecte pas les caractéristiques de cette dernière.
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La laine d’alpaga ne contient pas de lanoline, cette graisse habituellement contenue dans la laine, de sorte qu’elle n’est pas allergène.
La fibre d’alpaga est la deuxième plus résistante après la soie. Elle est tellement fine et douce que la plupart des personnes allergiques à la laine de mouton ne le sont pas avec la laine d’alpaga.
La fibre d’alpaga, avec son centre creux, enferme l’air pour une
meilleure isolation en toute température. Cette fibre est très douce et luxueuse, incroyablement résistante, permettant une grande performance. L’alpaga peut être traité organiquement et est durable.
La fibre d’alpaga est naturelle et très légère, ainsi les sangles en alpaga sont moins lourdes que les
autres. L’alpaga est hypo-allergène et n’absorbe pas l’eau, en fait, elle s’en débarrasse très bien. Ainsi, les cordes ne permettent pas de croissance bactérienne et n’emprisonnent pas les sels contribuant ainsi à garder les fibres souples. Les sangles sont lavables à l’eau claire et sèchent très rapidement.
La laine d’Alpaga protège le corps contre le froid ou la chaleur excessive, en plus d’aider à réguler la température interne.
À
l’échelle microscopique, la fibre d’alpaga est complètement vide, mais cela ne lui enlève pas ses qualités thermiques ni sa légèreté. Il existe 22 couleurs naturelles de fibres qui varient du noir au blanc en passant par le gris et le marron. Une telle variété de couleurs permet d’utiliser un éventail de teintes naturelles sans ajout de colorant. Par contre, la coloration des fibres n’altère pas ses propriétés
naturelles.
Au frais en été – au chaud en hiver !
Durant l'été, la chaleur naturelle et l'humidité aggravent la sudation, ce qui cause de la friction entre le ventre et la sangle, entraînant souvent des irritations, des démangeaisons et potentiellement des infections douloureuses.
La sueur est le mécanisme qui permet à la température corporelle de demeurer stable pendant les grosses chaleurs. La clé est de boire assez d'eau pour permettre au corps de suer. La sueur s'évaporera alors de la peau, mais lorsque le corps sue, la perspiration peut causer des problèmes, à moins d’utiliser une sangle qui laisse sortir l'humidité et respirer la peau.
Le coton est un pauvre choix, puisqu'il absorbe la sueur, ce qui cause le l'affaissement des fibres contre la peau, retirant la chaleur du corps et nul besoin
ici de parler le la prolifération des bactéries. L'alpaga est la meilleure fibre naturelle pour la chaleur. Même dans des conditions humides, l'alpaga procure du confort parce que sa fibre creuse garde l'air en son centre et isole ainsi le corps.
C’est mon premier
choix.
Parce qu’elle ne retient pas l’humidité, les caractéristiques thermales de la fibre d’alpaga sont inégalables. Pour nous, porter un vêtement sec est beaucoup plus confortable, pour le cheval il en va de même avec une sangle sèche. Sans oublier sa durabilité, ses qualités hygiéniques et son
confort supérieur.
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Il est pratiquement impossible de trouver des défauts à la fibre d’Alpaga, s’il en est un, c’est d’être plus difficile à utiliser que le Mohair dans la fabrication des sangles, demandant plus de minutie et de temps.
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Le BRONZE (la boucle)
C’est mon premier choix. En tant qu’artisan et en tant que cavalier le bronze est pour moi l’alliage le plus approprié pour la ferronnerie utilisée sur les sangles. Les bronzes sont généralement environ 10 pour cent plus denses que l'acier, bien que les alliages utilisant l'aluminium ou le silicium puissent être légèrement moins denses. Les bronzes ont presque la même dureté et la même force que l’acier tandis que leur élasticité est supérieure. Le bronze résiste à la corrosion et à la fatigue des métaux et est un meilleur conducteur de la chaleur que la plupart des aciers. Le ratio de conductivité de chaleur du bronze est supérieur à celui de l’acier inoxydable. Les boucles de bronze captent ainsi la chaleur pour atteindre la température de vos mains ou du cheval beaucoup plus rapidement que celles fabriquées en acier.
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Bronze de Silicium et Bronze de Manganèse Pratiquement aussi solide que l’acier inoxydable le bronze présente quelques avantages sur l’acier. Dans la fabrication de boucles les Bronzes de Silicium et de Manganèse s’équivalent jusqu’à un certain point. Le bronze de manganèse présente un effritement lorsque gravé et sa finition sera obligatoirement matte ou satinée présentant une couleur d’un jaune-vert un peu brunâtre. Le bronze de silicium a l’avantage d’être un peu plus solide et d’offrir de multiples possibilités de finition; polissage satiné, brillant, avec patine sans oublier le maillechort aussi appelé Bronze Blanc en Amérique. Pour les créations
s’inspirant de la tradition Vaquero ou de l’ouest américain le bronze de silice et le maillechort sont des alliages qui se prêtent très bien à la gravure. White Bronze (German Silver - Maillechort)
Le maillechort est un alliage blanc, dur, peu oxydable, à faible conductivité électrique et est en général plus dur que l'argent tout en étant légèrement plus élastique. Pour les amateurs de métaux blancs le maillechort est un alliage aux caractéristiques similaires aux bronzes de silicium et manganèse tout en présentant l’aspect visuel de l’argent donc parfait pour remplacer l’acier inoxydable.
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Mesures et différents types de sangles
Ce qu’il faut savoir
La relation entre le positionnement de la selle et le
choix de la sangle
Il faut voir la selle et la sangle comme un tout. Tout est relié. Les points d’attache de la selle, la configuration de la sangle et la morphologie du cheval ont chacun une influence sur le positionnement de la selle sur le dos du cheval. Rien ne corrigera une conception déficiente ou la fabrication de piètre qualité d’un arçon. Tout comme rien ne corrigera un arçon de selle qui ne convient pas à un cheval. Voici quelques aspects dont il faut tenir compte pour obtenir le meilleur jumelage sangle et selle.
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Sangle et sanglons
C’est un ensemble et les deux sont complémentaires. Afin que cet ensemble possède un peu d’élasticité il ne faut jamais jumeler des sanglons de nylon à une sangle partiellement ou totalement synthétique.
Sangle 100% naturelle = Sanglons Cuir ou Nylon
Sangle synthétique = Sanglons en Cuir
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Comment déterminer la longueur
Pour obtenir la sangle qui offrira un maximum de confort et de soutien il faut en déterminer non seulement la longueur mais aussi la largeur. La longueur est
mesurée à l’intérieur de la boucle sur le pourtour intérieur supérieur et sur le pourtour extérieur supérieur de la boucle à l’autre extrémité.
Les manufacturiers offrent le choix de longueurs variant généralement entre 55cm et 96cm. Pour le cheval moyen les sangles de 76cm, 81cm et 86cm sont les plus courantes. Tant qu’à la largeur vous trouverez un peu plus loin des informations pertinentes.
Les sangles manufacturées sont généralement offertes par incréments de 5 centimètres.
Un avantage indéniable de la sangle faite sur mesure est que de nombreux artisans sont en mesure d’offrir la longueur en incréments d’environ un centimètre.
La largeur de la sangle est en relation directe avec le nombre de cordes utilisées, quantité qui peut varier entre 14 et 31 cordes.
La sangle droite aura la même largeur sur toute sa longueur alors qu’une sangle de type « Roper » aura une largeur croissante vers le centre ou le milieu.
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Comment prendre les mesures
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Longueur
Nous voulons les boucles de sangles positionnées à environ 10cm
au-dessus des coudes du cheval. Une façon de connaître la longueur souhaitée pour une sangle est de mesurer à partir du centre de l’abdomen du cheval, sur le passage de sangle entre les deux antérieurs, jusqu’à 10cm au-dessus du coude et de multiplier le nombre de centimètres obtenus par deux.
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Largeur
Déjà au début des années 1900, la renommée D.E. Walker Saddles de Visalia Stock Saddle Co. en Californie offrait ses sangles en largeurs de 10 à 23 centimètres.
Pourquoi d’aussi larges sangles que 23cm ?
Parce qu’une sangle qui est attachée avec un certain angle par rapport à l’attache de la selle ajoutera constamment une pression tirant la selle trop en avant en direction des épaules. De plus la peau de l’abdomen du cheval sera étirée de l’avant vers l’arrière. Le confort ne sera pas optimal et le risque de blessure sera présent.
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Comment déterminer la largeur
D’abord, sur un cheval sellé, la boucle de la sangle doit être alignée à la verticale avec l’anneau ou l’attache de sanglon sur la selle.
Afin de
déterminer la largeur recherchée il suffit d’attacher une ficelle possédant un poids à son extrémité et de l’attacher à l’attache de sanglon de la selle.
Ensuite il faut mesurer l’espace entre la corde et le passage de sangle dans sa partie centrale et en multiplier le résultat par deux. Évidemment la mesure de la largeur de la sangle influence grandement le type et la taille de la boucle.
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Types de sangles
Afin d’accroître la solidité des anneaux centraux, certaines sangles possèdent une bande de nylon à laquelle sont attachés les anneaux en D. Cette bande est cousue ou attachée et cousue au centre de la sangle. Elle est indispensable lorsque le cavalier utilise un « TieDown » (muserolle attachée et reliée à la sangle).
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Droite style
Ce type de sangle présente une largeur
pratiquement uniforme sur toute sa longueur.
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Roper style
Ce type est une sangle « Woven » étroite en dessous des boucles et s’élargissant vers le centre.
Possède une bande centrale en nylon.
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Reiner style
Ce type est une sangle « Tied & Woven » c’est-à-dire attachée et tricotée à double cordage sur boucle à tige centrale.
Elle ne possède pas de bande centrale en nylon.
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Cutter style
Sangle étroite et droite à double cordage de type « Woven ».
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Bricoles western
En 3 parties avec courroies en cuir.
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Dressage
Sangle de 14 cordes à 4 boucles en acier inoxydable. Longueur à compter de 40cm.
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Classique
Sangle de 14 cordes à 4 boucles en acier inoxydable. Longueur jusqu’à 152cm.
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Chevaux de bât
Sangle en 3 parties.
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Durée de vie
Les fibres naturelles sont toutes très durables. Il faut se rappeler que même en quantité moindre, le Mohair contient de la lanoline et qu’avec peu ou pas d’entretien cette fibre se détériorera au fil des ans. Gardez en mémoire que la lanoline est
totalement absente dans la fibre d’Alpaga et qu’avec un minimum d’entretien une sangle en Alpaga pourra sans doute faire son travail durant quelques générations.
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Entretien - Mohair et Alpaga
Une sangle trop sale ou ayant des débris accumulés peut irriter ou même blesser le cheval. Vérifier régulièrement et nettoyer au besoin.
Pour nettoyer
Si nécessaire utiliser une brosse douce pour enlever le plus gros. Puis rincer simplement en douceur au boyau d’arrosage du côté extérieur de la sangle (non pas la surface qui touche au cheval) . Accrocher et faire sécher.
OU
Faire tremper dans un sceau d’eau claire et tiède en changeant l’eau jusqu’à ce que l’eau demeure claire. Accrocher et faire sécher.
Saleté extrême
Il peut être utile lors du trempage, spécialement avec le Mohair, d’ajouter quelques gouttes de savon à l’eau lorsque les cordes sont très sales. Je vous recommande fortement d’utiliser un shampoing pour chevaux.
Rincer en sceau d’eau claire en changeant cette dernière à plusieurs reprises jusqu’à ce que l’eau demeure sans bulles et limpide.
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PL Custom Cinches Ma priorité comme artisan
Ma première préoccupation est de fabriquer des sangles et des pièces d’harnachement de grande qualité qui assurent confort et sécurité.
Chaque sangle, chaque pièce que je fabrique m’offre l’occasion d’analyser, d’apprendre et de mieux faire autant au niveau des techniques de fabrication que des besoins des chevaux et des cavaliers. C’est ma façon de reconnaître et de remercier les chevaux pour leur contribution à l’humanité. Je prends grand plaisir à mettre à profit ma créativité pour créer des motifs uniques. Mais c’est aussi l’exercice de concevoir le patron en fonction des diverses tensions et des diverses zones de retenue exigées dans une fabrication de qualité.
La conception demande autant et souvent plus de temps que la fabrication elle-même. Mettant en
accord les nombreuses couleurs du Mohair teint ou les 22 couleurs naturelles de l’Alpaga, les divers tissages et types d’attaches donnent du relief à l’ensemble artistique. Tout est entièrement fabriqué à la main.
Avec le bien-être du cheval à l’esprit, je porte une attention particulière au tissage et aux tensions spécifiques qui sont critiques pour s’assurer d’un ajustement adéquat.
Chaque commande est une pièce unique qui ne sera
reproduite que pour le même client.
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La corde d’Alpaga que j’utilise est tournée à la main selon mes spécifications au ranch de l’éleveur. Unique en Amérique cette corde de très belle facture me permet d’offrir des sangles exceptionnellement solides, d’une grande souplesse et d’une qualité inégalée.Au bout du compte, celui qui fera la critique la plus juste, c’est le cheval.
En bout de ligne c’est lui mon véritable client !
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La plupart des sangles sont d’abord destinées à la pratique de l’équitation de travail, sportive ou de loisir mais il arrive tout de même assez souvent qu’elles se retrouvent à faire partie de la décoration d’une demeure.
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J’aime bien aussi parfois faire appel à des artisans pour intégrer, par exemple, des boucles gravées ou encore une attache de sanglon en cuir repoussé. Il s’agit alors d’un collectif qui présente le savoir-faire de chaque artisan dans un esprit de création où les sentis se rejoignent.
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Qui suis-je ?
Je fabrique principalement sur mesure. Je participe à quelques foires équestres spécialisées. Il y a quelques années, après avoir vendu ma ferme équestre j’ai décidé de prendre la route. Je voyage avec deux chevaux un peu partout en Amérique du Nord me retrouvant sur des ranchs aux États-Unis en hiver et au Canada en période estivale. Ma remorque à chevaux c’est ma résidence, mon atelier et mon écurie. Je peux ainsi fabriquer peu importe où je me trouve. Et j’apprécie beaucoup les témoignages de cavaliers
d’expérience. C’est toujours un réel plaisir de discuter, d’apprendre et de partager. Alors n’hésitez pas à me contacter !
Et même si je suis en déplacement, la technologie faisant des merveilles, il est tout de même facile de me rejoindre. Vous pouvez contacter Patrice par sa page professionnelle Facebook PL Custom Cinches où vous retrouverez toutes les informations pertinentes pour le rejoindre. Il voyage entre le Canada et les États-Unis régulièrement.
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Patrice Larivée PL Custom Cinches
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Je peux vous aider à accomplir vos objectifs avec votre cheval, à créer un partenariat, à développer une complicité grâce à mon programme d’entraînement. Depuis plus de 40 ans que j’aide les cavaliers à trouver des réponses à leurs questions, à réfléchir sur les facteurs qui nuisent à leur progression, à établir un programme d’entrainement simple et sécuritaire!
Le succès réside dans un apprentissage constant qui leur permet de mettre en place les outils de communication nécessaires à la réussite.
Imaginez le plaisir que vous aurez à chaque séance de travail que ce soit en carrière ou en ballade sachant ce que vous aurez à faire avec votre cheval puisque vous aurez établi un programme claire et précis.
Je vous propose 2 dvds qui vous permettront d’établir vos objectifs et vous aurez la possibilité de visionner régulièrement les techniques nécessaires à leur obtention.
Le premier dvd, Les Bases Essentielles, vous donne les outils que vous devez connaitre afin de mieux comprendre les gestes justes que vous devez utiliser afin d’avoir une meilleure communication avec votre partenaire de même que de mettre en place l’extension d’encolure, les flexions, les départs au galop, les cercles, les exercices de recul et plus encore.
Le deuxième dvd, Les Exercices d'assouplissement et les manoeuvres latérales, vous permettra de mettre en place les exercices d’assouplissement nécessaires pour développer une rectitude, équilibre, une force musculaire afin d’éviter les blessures en plus de renforcer les muscles du dos de même que toutes les manoeuvres dont vous avez besoin pour contrôler chaque partie du corps du cheval.
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